Françoise Moreau – Un envol de pigeons écarlates
ByFrançoise Moreau vit en région nantaise. Un envol de pigeons écarlates est son sixième livre publié.
Quatrième de couverture :
« Mansuétude, c’est son manège, son Monoply, son jeu de piste. Elle la traverse en long, parfois en large. Toujours de haut, juchée sur sons iège ergonomique, avec sa vue panoramique et imprenable sur le fleuve et ses ponts, sur les quartiers étagés de la Hauteville, sur le boyau des rues grouillantes. Elle conduit l’A21 et elle aime ça. »
Au volant de son bus, Maryline Moreau, l’indépendante, sillonne la ville tout en pensant à son amoureux parti, Madame Massabielle découvre une prophétie et commence une enquête, le Docteur Simon Trébuchet rentre d’Afrique pour se faire poser un pacemaker. Il y a aussi la sensible Prunelle attentive aux autres, Estelle Vétilleux enceinte et obsédée de perfection, Félicien l’étudiant passionné d’ornithologie : tous vont et viennent affairés à leurs projets, connus ou inconnus les uns des autres, traçant les lignes invisibles de la ville de Mansuétude.
« La vie a ses raisons et ses heures. Et on n’en connait rien. » Un roman qui débusque sous l’éphémère du quotidien les rendez-vous du destin.
Mon avis :
Ce roman court, un peu plus de 90 pages, est plaisant. Il raconte la vie de différentes personnes, qui se connaissent ou non, liées entre elles par le destin.
Tour à tour, l’auteure nous offre la personnalité et la vie de chacun des personnages, qui vont se voir, par leurs agissements, leurs comportements, vivre un destin commun, mais pas forcément de la même manière.
Régina Massabielle est une logeuse. Elle découvre une prophétie qui l’interpelle. Elle cherche alors sans succès ce qu’elle signifie. Découvrirons-nous à travers ce roman si elle est avérée ? Je ne peux répondre à cela, il faut le lire pour le savoir.
Maryline Moreau, a décidé un jour de devenir conducteur de bus. C’est une femme qui vient de se faire quitter. Elle parcourt donc la ville avec plaisir au volant de son bus.
Félicien, logé chez Madame Massabielle, est étudiant en ornithologie et travaille en même temps au jardin des plantes. Le sujet de son travail personnel est de trouver une solution à la cohabitation des hommes avec les oiseaux en ville, sans que l’on ait à s’inquiéter du « pullulement des étourneaux et des pigeons ». Il rencontre lors d’un rendez-vous aux pigeonniers expérimentaux une jeune stagiaire qui va faire chavirer son coeur. C’est alors qu’on comprendra le titre du livre.
Estelle Vétilleux, enceinte de 7 mois, est complètement amoureuse de cette ville. C’est une femme sûre d’elle, organisée, qui veut tout maîtriser dans sa vie et qui est très prévoyante. L’homme de sa vie subit les décisions de sa compagne.
Elvis et Prunelle sont serveurs à l’Indiana Café. Elle, en attente d’aller dans une école de travailleurs sociaux. Lui, ayant quitté ses parents et vivant dans une caravane située dans un camping, est sur le point de se faire licencier. Elle ajoute une citation différente sur papier à chaque verre servi, quand lui crache son chewing-gum dans l’assiette d’un client. Selon elle, « Toute culture véhicule une sagesse inspirée en même temps que les pires dérives, selon qu’elle est portée par des âmes longuement policées ou vertement immatures. »
Simon Trébuchet a une fille et une femme, qu’il quitte régulièrement pour essayer d’éradiquer la misère à travers tous ses voyages. Sa fille lui reproche de n’avoir jamais été là pour elle et de ne pas être plus présent pour ses petits enfants. Il a été un enfant marqué au fer rouge par la honte d’un père emprisonné. Il essaie à travers son métier, de réhabiliter son nom, compenser les erreurs de son père. Il est revenu pour se faire poser un pacemaker mais compte bien repartir, repartir vers son secret.
C’est ainsi que tous ces personnages vont affronter leur destin, dans cette même ville, au même moment. Est-il lié à la prophétie ? Vont-ils se rencontrer ? Que va-t-il se passer ?
Je vous laisse le découvrir…
Ce petit roman simple m’a plu, pour ce qu’il évoque, pour ce qu’il conclut, pour sa fin qui me parle.
Je retiens une belle citation, que j’aime beaucoup : « Ne retiens pas les mauvaises pensées, les sentiments de colère, de crainte ou de culpabilité. Regarde les passer comme les oiseaux au ciel, sans laisser de trace. »
J’intègre ce roman dans mon challenge Totem « Les oiseaux », organisé par Liligalipette
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Très belle citation en effet, belle journée Laure, bises
Merci Catherine 🙂 à toi aussi et j’espère que tu vas bien bises 🙂
Cela a l’air intéressant 😉
Beaucoup de personnages pour un livre court , non ? le lecteur a t il le temps de les connaître tous un peu ?
le but premier n’est pas forcément de tous les connaître parfaitement, c’est pour parler de leur destin surtout. mais L’auteure a bien mené son roman pour qu’on puisse tout de même les connaitre suffisamment pour être intéressé et pour vouloir suivre l’histoire 😉 bises
J’aime l’image que tu as inventé pour le challenge !!!
Merci !! 😉 bonne soirée 🙂
Je ne connais pas…je te lis en me disant que je vais tout savoir…et tu me laisses sur le grill …Je suis obligée de le chercher à présent ! Tu sais donner envie …Madame ! Bonne soirée Bises
hihi 🙂 merci pour le compliment 😉 bises bonne soirée également 🙂
Tu fais envie mais ce n’est pas bien du tout ça !!! Moi qui essaie de rester raisonnable et de vider ma PAL !!! Cela dit je n’ai plus de titres avec oiseau pour le challenge de Lili, je verrai ça en janvier… (je te conseille d’ailleurs toujours Un oiseau blanc dans le blizzard de Laura Kaschichke) 😉 J’dis ça, j’dis rien !!! Bises 😀
hihi 😀 oui il est dans ma PAL déjà celui que tu cites ! 😉 tu as un autre aussi que j’ai lu avec un oiseau, celui de Carlos Liscano. tu vas être mal barrée avec moi vu qu’on a un animal en commun pour notre totem 😆 bisous 🙂
Tss tss Miss ! Quand tu seras inscrite à plus de 40 challenges et qu’il te faudra TOUS les honorer en lisant au moins un livre, nous en reparlerons, hein ??? 😆 Mais comme je suis incorrigible, rien ne dit que je ne craquerais pas quand même !!! En ce moment, ce n’est même pas la peine d’essayer, j’ai une volonté en béton !!! 😀
oh oui mais non ! un challenge me suffit ! 😆 vu ma PAL ! enfin je dis ça… on sait ce que ça donne quand je parle avec toi 😆 il ne faut jamais dire fontaine je ne boirais pas de ton eau 😀
J’ai même mis en bleu les livres avec des oiseaux dans ma PAL, comme ça tu as une vue rapide 😆